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Women’s groups want more from gov’t; Committee says that the recent government-led summit didn’t allow for comprehensive discussion

Times & Transcript, Nov 15 2011

Members of the Ad Hoc Committee for a Council on the Status of Women held a press conference in Moncton yesterday to urge the government for a true public consultation on reinstating a provincial body which represents the voices of women.

In the wake of a province-led women’s summit in Fredericton over a week ago, the committee’s spokeswomen, Sarah LeBlanc and Jody Dallaire say that during the two-day event, the invited guests were not truly given the opportunity to choose how women in New Brunswick should be represented.

“Our biggest criticism is that the summit did not allow enough time to discuss what mechanism is needed in New Brunswick to continue advancing women’s equality now that the advisory council is no longer there,” said City of Dieppe councillor-at-large Dallaire.

“Several options were put forward but there was no space to discuss which option will best meet the needs of New Brunswick women.”

Many members of the Ad Hoc committee attended the summit, including Johanne Perron, the executive director of the New Brunswick Coalition for Pay Equity. She agrees with the committee’s stance that the summit wasn’t conducive to supporting all women in the province.

“It was the first step but we need to have much more discussion, and hear opinions of New Brunswick women,” she said.

The summit was organized in response to support of the council, abolished by the government in March due to funding cuts. Since the announcement, the Ad Hoc committee was formed.

The summit was organized by the Women’s Issues Branch of the Executive Council Office. The first day of the summit was for women representing organizations, and the second was reserved for individuals.

“There were options put on the table but no opinions were heard,” LeBlanc said.

“It’s logical to suggest that women need to discuss amongst themselves in the consultations so our message for the government is for them to include New Brunswick women in this decision making process.”

But Environment Minister Margaret Ann Blaney, who co-hosted the event with Justice Minister Marie-Claude Blais, says that the summit provided countless opportunities for women to voice their thoughts and that it wasn’t held by invite only.

“I know they have been saying this but it’s not the case,” she said from Saint John yesterday.

“The organizers messaged as many groups and organizations possible and put word out through social media. There were a lot of women there who felt identified and there was representation from so many diverse groups.”

Blaney says the weekend went over famously and herself, Blais and many female MLAs spoke about several solutions. Although one wasn’t endorsed by every person at the summit, she said that the ideas are creative and will be compiled together and sent out publicly as soon as possible.

“The feedback process will certainly continue.”

The Ad Hoc committee doesn’t believe that the current Women’s Issues Branch can serve New Brunswick women as did the council. If government won’t reinstate a council, they says that an alternative body needs to be developed, including some the following principles:

– Women must have an independent voice that’s recognized by the government, as was its predecessor;

– Its central role must be to advise the government on matters of interest and concern to women and bringing those matters to the public;

– It must be representative of all New Brunswick women (anglophones, francophones, Aboriginal women and minorities) and should be accessible to all;

– Sufficient resources must be allocated to enable success for its mission and mandate.

The committee, which is composed of individual and organizational members, is also compiling names in a petition to reinstate the council or a similar body. They launched it in April and have 800 names so far.

A similar process of a two-day summit was followed in the 1970s and ultimately led to the creation of the Advisory Council of the Status of Women.

Seven other provinces currently have women’s advisory councils.

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Médias

Condition féminine : la voix des femmes doit être le choix des femmes

17 novembre 2011, L’Étoile http://letoile.jminforme.ca/actualite/article/1456110

Mis sur pied suite à l’abolition du conseil consultatif sur la condition de la femme le 22 mars dernier, le comité ad hoc est une coalition d’organisme communautaire, de syndicats et d’individus dénonçant l’abolition. Les membres de ce comité ont participé au sommet portant sur la question de la représentativité des femmes les 4 et 5 novembre derniers. Cette rencontre qu’on a appelée «Voix des femmes» a été organisée par le bureau du conseil exécutif et s’est déroulée en réponse au mouvement de contestation faisant suite à l’abolition du Conseil consultatif de la condition de la femme, en mars 2010.

«Le sommet a permis une discussion sur des options, mais il n’a pas permis la priorisation de ces options. C’est un bon début, mais cela ne va pas assez loin. Les femmes doivent choisir la meilleure option afin de représenter leur voix auprès du gouvernement. Il manque l’étape la plus importante», explique Sarah LeBlanc, l’une des porte-parole du comité ad hoc et directrice générale du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick.

«On demande au gouvernement de laisser les femmes et les groupes de femmes décider comment la voix des femmes sera représentée. Il y a plusieurs options sur la table, mais il faut que ce soit les femmes qui puissent prioriser et décider quelle est la meilleure option pour elles», affirme Sarah LeBlanc.

Le comité exhorte donc le gouvernement provincial à consulter des femmes et des organisations féminines pour déterminer le choix final du nouveau mécanisme qui représentera leurs intérêts. Dans leur demande officielle au gouvernement, le comité veut que certaines fonctions soient prises en compte lors de la mise en place d’un nouvel organisme de défense des droits des femmes.

«Ce qui est important, c’est les fonctions que l’organisme va devoir entreprendre. Selon nous, nous avons besoin d’une voix indépendante financée par le gouvernement provincial. Cette voix doit aviser le gouvernement, mais aussi éduquer la population sur les enjeux des femmes», explique Mme LeBlanc.

La portion recherche et sensibilisation constitue aussi une priorité pour le comité. «Il y a toujours une façon d’améliorer les choses. On a entendu avec l’annonce de l’abolition que ce ne sont pas toutes les femmes qui étaient au courant qu’il y avait un conseil consultatif. Alors, il va falloir faire un meilleur travail pour sensibiliser les femmes et leur montrer qu’elles ont ce nouvel outil pour défendre leurs droits au Nouveau-Brunswick», explique Jody Dallaire, deuxième porte-parole du comité ad hoc pour un conseil consultatif de la condition de la femme.

De son côté, la ministre responsable sur la condition de la femme, Margaret-Ann Blaney, croit que le sommet a attiré un nombre important de femmes de partout en province et qu’il est un bon indicateur de ce qu’elles veulent. En tout, plus de 200 participantes étaient présentes au sommet.

«Les commentaires que j’ai reçus des gens qui ont participé au sommet me confirment qu’il y avait un groupe très diversifié de femmes. Le comité ad hoc y était par ailleurs bien représenté. La participation n’était pas sous invitation seulement telle que mentionnée par le comité. Tout le monde était bienvenu et nous avons eu plusieurs femmes qui se sont présentées. Nous avons eu la diversité qu’un tel sommet nécessite. Nous nous sommes aussi entendus sur le fait que l’information recueillie lors du sommet serait envoyée aux participants pour qu’ils puissent nous envoyer leurs commentaires», soutient la ministre Blaney.

Mme Blaney explique que le gouvernement doit prendre en compte tous les commentaires des participants avant de passer à l’action. Elle dit ne pas vouloir se fier uniquement aux recommandations du comité.

«Le comité ad hoc a participé volontairement dans le processus du sommet et l’objectif était d’entendre les femmes de tous les milieux. L’objectif a été atteint, selon moi. C’est plutôt les commentaires des participants du sommet qui influencera les prochaines étapes à venir. Le comité ad hoc est une voix, mais nous avons entendu plusieurs autres voix lors du sommet», rétorque Mme Blaney.

Le comité ad hoc a aussi envoyé une lettre aux ministres et co-présidentes du sommet, Marie-Claude Blais et Margaret-Ann Blaney. Une pétition avec plus de 700 noms est aussi en circulation dans la province et devrait être présentée sous peu à l’Assemblée législative

L’abolition du Conseil sur la condition de la femme n’a toujours pas été acceptée

«Nous avons besoin d’une voix indépendante financée publiquement par le gouvernement»

Mathieu Roy-Comeau

Le 15 nov 2011

Acadie Nouvelle

MONCTON – Restées sur leur faim après le Sommet Voix des Femmes organisé par Fredericton au début novembre, les membres du Comité ad hoc pour un conseil sur la condition de la femme demandent une consultation élargie en vue du retour d’un organisme indépendant de défense des intérêts féminins financé par le gouvernement.

Le Comité ad hoc pour un conseil sur la condition de la femme n’est pas ressorti entièrement satisfait du Sommet Voix des Femmes orchestré par la Direction des questions féminines du Bureau du conseil exécutif, les 4 et 5 novembre. Les membres du comité issues de groupes de femmes, de syndicats, d’organismes de la société civile et de personnalités individuelles sont d’avis que le sommet «organisé sous format d’invitation» n’a pas permis suffisamment de «discussions ouvertes ».

Le sommet, coprésidé par les ministres Marie-Claude Blais et Margaret-Ann Blaney, était en quelque sorte la réponse de Fredericton aux récriminations de la population à la suite de l’abolition du Conseil consultatif sur la condition de la femme au Nouveau-Brunswick par le gouvernement de David Alward lors de son dernier budget.

Le comité ad hoc, créé au lendemain de la dissolution du conseil consultatif, et ses volontaires demandent au gouvernement de mener une véritable consultation provinciale auprès des femmes afin de «déterminer le choix final du nouveau mécanisme qui représentera les intérêts des femmes au Nouveau- Brunswick».

«La voix des femmes doit être le choix des femmes», lance l’une des porte-parole du comité, Sarah LeBlanc.

«Nous avons besoin d’une voix indépendante financée publiquement par le gouvernement. Un organisme qui peut faire de la recherche et de l’éducation populaire», ajoutet- elle.

Le comité réclame ainsi au gouvernement qui a aboli le conseil consultatif la mise sur pied d’un processus de consultation en vue de reconstituer un organe du même genre.

«Tout laisse entendre que si la volonté est là de la part des femmes et de leurs groupes pour participer dans le choix (de création d’un conseil sur la condition de la femme), le gouvernement sera ouvert à cette demande-là», estime une deuxième porte-parole, Jody Dallaire. «Lors du sommet, les ministres Blais et Blaney ont dit qu’il s’agissait du début du processus, donc nous espérons qu’il nous sera possible de dialoguer avec elles», souhaite Mme LeBlanc.

Le comité croit possible de faire jaillir des cendres du conseil consultatif un organisme encore plus efficace que son prédécesseur. «Avant qu’il soit aboli, le conseil consultatif représentait surtout les différentes régions, mais il n’y avait pas de représentation de communautés d’intérêts. On peut toujours faire mieux et nous sommes ouverts à créer quelque chose qui ressemble ou non au conseil pour autant que ses fonctions sont remplies», explique Mme Dallaire.

En plus des fonctions déjà énumérées, l’organisme devrait être en mesure d’appuyer divers groupes de défense des droits des femmes et offrir une ligne téléphonique sans frais pour renseigner les femmes au sujet des services disponibles dans la province. Les membres du comité espèrent maintenant rencontrer les ministres Blais et Blaney afin de leur faire part de leur demande. ■

***

De la poudre aux yeux?

Par Nicole Lang, professeure d’histoire, UMCE, Edmundston et Sylvie Morin, professeure de psychologie, UMCE, Edmundston

L’Acadie Nouvelle

15 novembre, 2011

http://m.capacadie.com/opinions/2011/11/15/de-la-poudre-aux-yeux

Le 5 novembre 2011, nous avons participé au sommet Voix des Femmes du Nouveau-Brunswick à Fredericton. Cette rencontre a été organisée par le gouvernement à la suite des pressions de la population pour le rétablissement du financement du Conseil consultatif sur la condition de la femme au Nouveau-Brunswick (aboli dans le budget du 22 mars 2011) ou, du moins, la création d’un organisme indépendant et financé qui assumerait les fonctions qui ont été celles du conseil. La rencontre, qui était présidée par les ministres Margaret Ann Blaney et Marie-Claude Blais, visait à élaborer des moyens pour que la voix des femmes du Nouveau-Brunswick continue d’être entendue, malgré les inégalités qui persistent.

Cette rencontre a permis un échange entre des femmes engagées. Toutefois, nous sommes déçues et restons perplexes quant aux intentions futures du gouvernement. Outre le fait que la participation au sommet était sur invitation seulement, nous avons été troublées par la participation active des membres féminins du gouvernement. En plus des autres ministres et députées du caucus conservateur féminin, les deux coprésidentes participaient elles aussi aux discussions en tant que femmes néo-brunswickoises, à titre «individuel». Permettez-nous de douter de leur véritable liberté d’expression dans un tel contexte. De plus, l’approche utilisée pour «consulter» les participantes était problématique sur plusieurs aspects. Les femmes étaient affectées à de petits groupes de discussion où le temps alloué pour répondre aux questions ne permettait ni réelle réflexion ni débat sur les idées avancées. Ainsi, une multitude d’options ont été avancées, mais aucune priorisation n’a été faite par les participantes.

Si l’objectif du gouvernement n’est pas de jeter de la poudre aux yeux des Néo-Brunswickoises, ils doivent impliquer les femmes encore davantage dans la suite du processus. Le choix final ne doit pas se faire derrière les portes closes de l’Assemblée législative!

Sommet des femmes: Forces et faiblesses

Le Réveil

Radio-Canada

Émission du mardi 15 novembre 2011

Interview avec Jody Dallaire

www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBAF/LereveilNouveauBrunswick201111150843.asx

Sommets des femmes à Fredericton – interview avec Sarah LeBlanc

7 nov 2011

Radio-Canada

www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBAF/LereveilNouveauBrunswick201111070744.asx

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Column: Independent voice needed to achieve women’s equality

by Jody Dallaire, from the Nov. 3rd Times & Transcript

http://timestranscript.canadaeast.com/opinion/article/1453093

Recently, the New Brunswick government announced that some women were being invited to the first women’s summit in provincial history. The summit is happening this week. Participants will discuss how women can have a voice in government.

Let me tell you what’s wrong with that statement. Then I’ll tell you what should happen.

You should first know that I sincerely hope the event goes sublimely well, that women express themselves openly, that the government representatives are open-minded and that great solutions are found and put into action.

First, why is this called the first women’s summit? There have been other women’s summits in New Brunswick, organized by the women’s community. Even if government did not attend, or does not remember them, they happened. This faux pas – calling it the first women’s summit – is an illustration of part of women’s – and the government’s – problem.

But also we must ask about the coming meeting:

Why “by-invitation”? Why so little notice? Why was it organized without input from citizens and women’s groups? There are actually two events, both at the Fredericton Inn: one happening tomorrow for groups and one on Saturday for individual women.

And since when is a quickly organized meeting called a “summit”? Where are the planning meetings, the discussion paper on the problem to be solved and the options?

While participants are there, I hope that they remind the government of a few things:

Like the community told the government seven months ago when it announced that it would be cutting all public funds allocated to the Advisory Council on the Status of Women, women are not asking for a “voice in government,” but rather for an “independent” voice, one that documents and informs everyone about women’s concerns. The independent voice can bring women’s equality concerns to the attention of the government and to the general public. Then women’s voices in government and society at large can work to achieve greater women’s equality. As it stands now, half of the equation is missing.

In the last year, the government has had many opportunities to advance gender equality. It could have appointed a fair number of women on boards and commissions. It could have used data that is broken down by sex when making decisions and could have published that data. It could have mandated the economic and social bodies that it created not to make gender inequality worse. It could have recognized that there are women’s issues other than providing services to victims of violence. It could have even expressed some concern about the lack of an independent voice on gender equality.

We must understand why the Advisory Council was abolished and what has changed since then.

New Brunswick women fought long and hard in the 1970s to obtain the arm’s length Advisory Council which the provincial government abolished last March, with a few days notice. As the Chairperson of the Advisory Council at the time said before closing the office: “It looks like we women are back on our own to bring about the full citizenship and participation of women in New Brunswick society. One generation of New Brunswick women, at least, had a publicly funded ally, in the Advisory Council on the Status of Women, in creating this fairer world.”

Given the public reaction to its abolition, the Council was respected and valued.

Currently, the government subsidizes no one to do what the Council did, especially to document and make known what women are concerned about and whether what the government is doing is helping or hurting.

Furthermore, there are no elected women in the opposition Liberals and women on the government side have said they think there is no problem.

Last spring, during the debate on the government’s decision to abolish the Advisory Council, one female MLA congratulated her government for having abolished the Advisory Council by saying that it was “a big change, but it is a good change. It signals the end of women’s issues being at arm’s length of the government.” She then compared the government cut to women obtaining the right to vote – not a popular decision but a necessary one. The website “Save Our Advisory Council” added this quote under the title “Priceless”.

The official reason given by the government to abolish the Advisory Council was that each department had to come up with cuts and so the minister cut the Council instead of cutting services to battered women. Since March the government has created new publicly funded commissions (on issues important to the government) and continues to fund other commissions set up in the past. I guess publicly funding achieving women’s equality was not high enough on the priority list.

Few people believed that official reason, because it made no sense and because it was more likely that the government had just seized the opportunity afforded by a financial “situation” to get rid of an independent voice.

Some might women should expect nothing for now, because the province is under a financial crisis. That reminds me of those countries where daughters are undernourished compared to their brothers because families value boys. Should those girls have to wait for the family income to increase before they get their share? To ask women to wait for equality in New Brunswick makes about as much sense.

* Jody Dallaire is a member of Dieppe City Council and chairs the Dieppe Advisory Commmittee on Equal Opportunity for Women and Men. Her column appears each Thursday. She can be reached at jody.dallaire@rogers.com.

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Notes for a discussion on an alternative to the ACSW/Notes pour discuter d’une alternative au CCCF

This document was produced by the Ad Hoc Committee for a Council on the Status of Women/ Ce document fut produit par le Comité ad hoc pour un conseil sur la condition de la femm

We do not believe, as some ministers do, that “all the functions previously performed by the ACSW/CCCF can be fulfilled by the personnel of the Women’s Issues Branch”.   However, we are prepared to discuss with an open mind in order to find a satisfactory compromise for all.

If this government “wants to do things differently”, we want to participate in the development of an alternative that addresses women’s needs and concerns while taking into account the budgetary restrictions imposed on the rest of the government.

The following principles must serve as a basis in this exercise:

  • Women must have an independent voice that is recognized by the government;
  • A central role must be to advise the government on matters of interest and concern to women, and bringing such matters before the public;
  • The organization must be representative of New Brunswick women (Anglophones, francophone’s, Aboriginal women and minorities) and should be accessible to all.
  • Sufficient resources must be allocated to enable success for its mission and mandate.

 

The following functions need to be re-established:

  • A strong independent voice for women in a context where women are under-represented in government and in a province where women struggle for their rights as well as for social and economic equity.
  • The capacity to conduct expert research and to work in collaboration with institutions, community groups, women’s advocacy groups and qualified researchers to conduct gender-based research to inform government policies and programs and to ensure that government has a true picture of the realities and challenges that women face in the province.
  • A toll-free phone number to make information on relevant women’s programs and services accessible to all women in the province.
  • Support and partnership for women’s interest and equity groups.

The ACSW/CCCF Act being still in effect, it could be amended to reflect an alternative and address current needs.  For instance:

  • The name could be changed to reflect the role of education, advocacy, and an inclusive public voice for women.
  • The mandate must should include regular surveys of New Brunswick women’s needs and interests, and making these known to the government and the public.
  • The President of a renewed organization should assume her role publicly, whether full or part-time.  She must be bilingual.
  • While the number of members might be decreased, the law could prescribe a consultation mechanism to ensure the input of various sectors of society in the nomination process.

In summary, a renewed organization must be as independent as its predecessor, and sufficiently equipped vis-à-vis mandate and budget to be able to publicly represent women’s voices on issues identified as priority.

 

Nous ne partageons pas l’avis de certains ministres à l’effet que les fonctions que remplissait le CCCF peuvent être assumées par le personnel transféré à la Direction de la condition féminine. Cependant, nous sommes disposées à entreprendre avec un esprit ouvert, un dialogue avec le gouvernement afin de trouver compromis satisfaisant pour toutes et tous.

Puisque le gouvernement affirme qu’il veut faire les choses autrement, nous voulons participer au développement d’une alternative qui tienne compte des besoins et préoccupations des femmes dans le contexte des restrictions budgétaires imposées au reste du gouvernement.

 

Les principes suivants doivent servir de base à cet exercice :

  • Les femmes devront avoir une voix indépendante reconnue par le gouvernement;
  • Le principal rôle de cet organisme devra être d’aviser le gouvernement sur les questions qui concernent et intéressent les femmes et de porter ces questions à l’attention tant du public que du gouvernement.
  • Cet organisme doit être représentatif des femmes de la province (anglophones, francophones autochtones et autres minorités).  Il doit aussi être accessible à toutes les femmes de la province.
  • Des ressources suffisantes devront lui être assurées pour assumer son rôle.

 

Les fonctions suivantes devront être rétablies :

  • Une voix forte et indépendante dans un contexte de sous représentation des femmes au sein du gouvernement et dans une province où les femmes doivent encore lutter pour leurs droits et pour l’équité sociale et économique.
  • La capacité de faire de la recherche et d’établir des liens de collaboration avec des institutions, organismes communautaires, groupes de défense de droits des femmes ou des chercheuses compétentes  pour réaliser des recherches sur les questions de genre pour que le  gouvernement puisse avoir un portrait clair de la situation réelle des femmes dans cette province.
  • L’accessibilité par une ligne téléphonique sans frais, permettant aux femmes d’obtenir de l’information sur les services disponibles dans la province.
  • L’appui aux divers groupes de défense des droits des femmes.

 

La Loi du Conseil consultatif sur la condition de la femme, qui est toujours active, pourrait être amendée pour répondre aux besoins de l’heure.  Par exemple,

  • Le nom pourrait être changé, si nécessaire, pour refléter un rôle de défenseure des femmes ou de voix publique des femmes.
  • Son mandat doit lui permettre de sonder les besoins et les intérêts des femmes de la province pour en être la voix auprès du gouvernement et devant le public.
  • La présidente devra assumer son rôle publiquement, que ce soit à plein temps ou à temps partiel.
  • Le nombre de membres pourrait être diminué et un mécanisme pourrait être prescrit dans la loi pour assurer une consultation de divers secteurs de la société avant leur nomination.

 

En résumé, un organisme renouvelé doit être aussi indépendant que son prédécesseur et avoir le mandat et les ressources nécessaires pour pouvoir publiquement représenter la voix des femmes sur les questions prioritaires identifiées.

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